Il est certains que les actifs ne connaitront plus le parcours professionnel souvent monolithique de leurs aïeux. Cependant, la force de l’entreprise réside dans les femmes et les hommes qui la composent. Fidéliser ses salariés, est-ce aller en contre sens des modes inspirés par la génération Y ? Comment pousser à la fidélisation des collaborateurs ?

Le syndrome de la génération Y

Les salariés de moins de 30 ans ne sont pas bien perçus par les salariés plus âgés qui les jugent plus ambitieux et individualistes, et moins efficaces et motivés, selon un sondage Ipsos .

55% des salariés de plus de trente ans jugent leurs nouveaux collègues plus “ambitieux” et 58% plus “individualistes” qu’eux-mêmes. Ils sont aussi dépeints comme “moins efficaces” (48%), “moins motivés” (46%), “moins enthousiastes” et “moins polyvalents” (44%).

De leur côté, les “Y” (la lettre “y” pour symboliser la conjonction anglaise “why”, “pourquoi” en français) se voient comme plus polyvalents, plus motivés, plus efficaces, plus enthousiastes, mais admettent être plus individualistes et plus ambitieux.

Ce qui peut apparaitre comme un véritable «péril jeune» dans le monde du travail, doit donc être pris en compte par le dirigeant manager.

Comment fidéliser les salariés

Actuellement, la dimension collective du travail représente un véritable enjeu pour les entreprises.

Le travail en équipe, qui peut être source de valeur et peut constituer dans certains cas un avantage concurrentiel, est désormais un défi pour les organisations car en ressources humaines le modèle mathématique de 1 +1 ne fait pas toujours 2.

Bien entendu, la reconnaissance individuelle du travail reste aussi essentielle pour motiver les salariés.
Pour fidéliser, l’entreprise doit donc « donner envie » : le plaisir au travail, voila l’objectif de management.

Les leviers sont nombreux, reconnaissance financière individuelle ou collective (intéressement, titre restaurant…), réunion d’équipe, droit d’expression, formation professionnelle…

La motivation de ses collaborateurs devient ainsi un atout de fidélisation. Il est donc urgent de mesurer cette motivation.

Le droit au service du management

Monsieur VITOL de Nemours, voit des salariés quitter l’entreprise pour aller travailler à la concurrence Il sollicite son conseil juridique pour qu’il lui rédige une clause de non concurrence pensant éviter ainsi cette hémorragie.

Monsieur VITOL a raison de ne pas rester passif ; cependant la réponse juridique n’est pas la bonne, ou tout au moins pas prioritairement.

La question à laquelle il doit répondre est : «Pourquoi mes collaborateurs partent-ils ? » : manque de motivation, rémunération, management, stress ou charge de travail, pénibilité ? voila quelques pistes à explorer.

L’accompagnement dirigeant vous aide à vous poser les bonnes questions et ne pas vous tromper de priorités.